Ces lignes datent de 15 ans. Aujourd’hui, on peut répondre que les méthodes invasives sont de moins en moins agressives, tandis que l’ARM comme le PET-scan n’ont qu’une spécificité relative avec un certain nombre de faux-positifs et de faux-négatifs. L’apparition toute récente, il y a quelques mois de la méthode de la compression pour l’IRM avec un temps d’acquisition des images très court, de l’ordre de 15 minutes au lieu de 45 minutes avec une meilleure qualité, rend compte de la nécessité de suivre
de très près les techniques d’avenir. C’est ce que faisait Jean en assistant tous les ans à Chicago à la réunion de l’ARNA (Société de radiologie Protein Tyrosine Kinase inhibitor nord-américaine) et en rapportant ensuite devant l’Académie
de médecine les dernières nouveautés qui peuvent être des bouleversements. Mais il faut des moyens techniques pour « faire connaître le savoir » find more et le Collège français de pathologie vasculaire est fondé le 21 avril 1966 avec comme Président, le Doyen Fontaine et comme Secrétaire général, Claude Olivier. Jean en fait partie rapidement, entre au Conseil d’administration en 1968, est le Président du congrès en 1976, le Secrétaire général de 1977 à 1990 et le Président de 1990 à 2002, mais ce Collège était « SDF ». En 1998, le siège du Collège français de
pathologie Urocanase vasculaire est établi 18, rue de l’Université dans le 7e arrondissement de Paris, dans des locaux que Claude Olivier avait repérés lors d’une de ses promenades dans le quartier et qui devait faire l’objet d’une prochaine vente aux enchères. Jean s’est rendu à cette vente à la chandelle et l’avait acquis, mais sa qualification de local commercial a été contestée : il aurait été occupé « bourgeoisement » quelque vingt ans plus tôt. Heureusement, grâce à votre serviteur et à la chance, nous avons pu le conserver. C’est ainsi qu’est née cette « Maison de l’angiologie » que beaucoup de sociétés nous envient. Enfin, en 1999, le siège du congrès dans des lieux historiques mais mal commodes pour une réunion qui devenait d’année en année plus importante a été transféré à la Maison de la Chimie. Il convient de rappeler dans ce bref historique le rôle essentiel de notre secrétaire, Françoise Staub, qui a accompagné le Collège pendant ces pérégrinations, ainsi que celui du cabinet Fournier qui assure tout ce côté financier que nous serions incapables de maîtriser. Cette date de 1999 est la dernière que j’ai retrouvée dans la liste des livres et des monographies qu’il adressait après leur publication à la bibliothèque de l’Académie de Médecine.